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7 décembre 2015

le Christkindelsmarik de Strasbourg....ou marché de Noël

noel14 016

Je suis strasbourgeoise de naissance et je n’ai jamais raté un seul marché de Noël. Mon souvenir le plus ancien (je ne donnerai pas l’année pour que vous ne puissiez pas en déduire mon âge canonique) remonte à l’époque où j’arrivais encore à faire de la balançoire entre les mains de mes parents, en repliant mes jambes pour qu’ils me portent en avant. Car au Marché de Noël, déjà à l’époque, il valait mieux donner la main pour ne pas se perdre dans la foule.

Même si la taille du marché, l’ampleur démographique n’étaient pas ce qu’elles sont devenues aujourd’hui et que Strasbourg n’attirait pas encore les hordes de touristes, le samedi ou dimanche soir étaient réservés au passage obligé par le « Christkindelsmarik », en famille, confortablement chaussé et chaudement vêtu.

On s’habillait chaudement car le vin chaud et les innombrables baraques de nourriture n’existaient pas encore, il fallait donc avoir bien chaud pour piétiner un moment devant les stands.

Je suis toujours émue quand je vois que certains marchands sont les mêmes que lorsque j’étais enfant. Vendeurs de boules de Noël, de petits sujets enfantins à accrocher dans le sapin, sucres d’orges, pommes d’amour, pains d’épices et «  Zouk-zouk »  les générations ont changé mais pas l’émerveillement suscité par les lumières et petits anges, lutins ou douceurs que l’on rêve d’acheter chaque année.

Vous dire le nombre de décorations de Noël que j’accumule depuis mon premier appartement et mon premier sapin...je préfère me taire sous peine de passer pour une affreuse consumériste. Mais comment résister aux yeux naïfs et craquants de tous ces petits êtres de peluche, de bois ou de céramique qui réveillent en nous les magies de l’enfance où les oursons côtoient les lutins, où les petits ramoneurs dans leur boule transparente font de l’œil à un ange mutin? Comment ne pas se précipiter sur une nouvelle guirlande lumineuse faite de plumes blanches vaporeuses qui viendra illuminer un rebord de fenêtre . Pourquoi laisser ce renne abandonné alors qu’il serait si mignon dans mon salon ? Oui, l’Avent, c’est cette période où tout nous replonge dans les douceurs des rêves de l’enfance, ou l’on arrive à s’émerveiller devant des sujets naïfs qui paraîtraient d’un kitch effroyable sortis de leur contexte.

Venez à Strasbourg, venez visiter tous les petits ou grands marchés disséminés dans la ville (et dans toute l'Alsace ) et rêvez...rêvez à un monde de paix, à un Noël lumineux et festif et votez pour Strasbourg, le plus beau marché de Noël !

Alors si vous avez la chance de fréquenter les marchés de Noël, malgré le contexte anxiogène qui rôde, laissez votre âme d’enfant prendre possession de votre cœur, extasiez-vous devant les anges, les lutins, les rennes et les oursons, oubliez un instant la guerre et les horreurs, et souvenez-vous que rien n’est plus merveilleux que de transmettre l’amour et la paix dans les cœurs de nos jeunes générations. Noël est la plus magique des catharsis !

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